Cocu .Volontaire ? 11 Incompréhensible Pour Célibataires
Angèle et René sont partis, je ferme la porte. De la porte du salon Émilie minterpelle:
- Raconte-moi. Cest quoi ce marché ? Tu as demandé à Angèle de te venger en couchant avec toi ?
- Non, cest elle qui réclame une compensation, au prétexte que tu la prives de son étalon, elle exige que je le remplace. Je nai rien planifié. Ta copine est imprévisible.
- Et pourquoi doubler en ta faveur le nombre dheures ? Ce nest pas une idée à toi ça peut-être?
- Non, tu as affirmé que je ne valais pas René. Tu es ma femme, tu me connais mieux que nimporte quelle autre femme, Angèle te prend au mot quand tu lui annonces quelle perdra au change. Elle veut en équivalence temps ce que tu gagnes, toujours selon toi, en intensité et en qualité. Cest une question déquilibre ou de justice. Fallait pas me dévaluer. Tu mas mal vendu, et je regrette que tu aies si peu de considération pour moi.
- Que dis-tu là. Jai beaucoup de considération pour toi. Jen ai toujours eu et montré. La preuve, tu es mon mari.
- Si peu désormais. Angèle men témoigne davantage en demandant à coucher avec moi. Crois-moi, elle appréciera mieux que toi ma façon de faire lamour.
- Je vois, tu lui donnes raison, espèce de cochon
Mon pauvre chéri, tu as tort de te vexer. Enfin je nai fait que dire la stricte vérité. Pourquoi suis-je obligée de recourir à un tiers afin d obtenir un plaisir sexuel que tu ne me procures plus ? Je nallais pas vanter tes talents. Angèle connaît la situation, il est inutile de lui mentir. Daprès son évaluation en heures, elle pense que tu ne vaux que la moitié de son amant. « Faute de grives on mange des merles». Faute de René, elle se contentera de Jean. Elle sera déçue
- Grâce à toi, Faute davoir Émilie, jaurai Angèle. Je ne la connais guère. Que sais-je delle en dehors de sa fringale amoureuse qui en fait un modèle de femme adultère? Peut-être serai-je gagnant dans ce marché.
- Mon pauvre mari, tu es en train de descendre bien bas avec cette femme, elle passe dun homme à lautre. Votre idylle ne durera pas. Profite bien de cette courte chance.
- Elle nest prévue que pour le temps où tu régaleras son René. Si je pouvais échapper à la corvée, je men passerais volontiers. Cela ne dépend que de toi. Renonce à son chéri et Angèle devra se passer de moi.
- Cest ça. Tu rejettes la faute sur moi. Avoue que tu as envie de te la payer. Eh ! Bien, vas-y, paie-toi ma meilleure amie. Dans le fond ça reste presque en famille. Tu me diras si elle est bonne ou meilleure que moi. Vu sa grande pratique, elle a du savoir faire. Méfie-toi de ne pas te noyer dans son con habitué au solide et au surdimensionné. Je suis prête à parier quelle ne te sentira pas grouiller dans sa panse.
Le vocabulaire indique une colère sourde. Le mot « panse » me renvoie plus à une vache quà une femme de belle allure. Or jai vu Angèle nue ce soir. Elle na rien de répugnant et sil faut coucher pour lindemniser de lusage de son coq, je ferai leffort sans me faire violence. Ce sera la seconde femme de ma vie. La perspective énerve davantage la première qui se met à me chercher des noises:
-Je commence à me demander si ton impuissance récente, ton incapacité à me faire jouir nest pas le résultante complot entre Toi et cette voleuse dhommes. Car explique-moi ses propos, tels que je les retiens :
« Pas sûr, cela fait plus de quinze ans que jattends cette occasion. Hein, Jean, tu as deviné que mon premier béguin cétait toi. »
Vous avez bien caché votre jeu depuis autant dannées. Hypocrite, tu prétendais ne pas laimer pour mieux dissimuler vos rapports.
- Pourquoi ces divagations ? Au risque de me répéter, annule ton prochain rendez-vous avec ton jeune défonceur et cesse de fréquenter cette entremetteuse.
- Cest un simple échange. Ça se pratique beaucoup, je lai lu; il y a même des clubs échangistes fréquentés par des couples unis. Ils viennent, font des rencontres, tirent un coup et retournent à leur vie normale. Tu vois, il faut vivre avec son temps. Angèle souhaite quun club ouvre dans la région.
Elle est assez vicieuse pour utiliser son stratagème chaque fois quelle convoite un mâle « Je taime secrètement depuis des années » ! Laisse-moi rire ! De plus elle veut nous séparer pour te fourguer René, se libérer dune relation trop longue afin den installer une nouvelle. Si quelque un a intérêt à se méfier cest plutôt toi.
- La belle tirade pour me priver dinstants merveilleux. Tu es jaloux de mon entourage. A quoi bon continuer à discuter, jai compris que tu tiens trop à posséder ma copine. Tant pis pour toi, René sera ma compensation
Je suis imperméable à ce genre de raisonnement qui confond leffet et la cause. Jallume la télé pour ne pas prolonger cette discussion stérile.
- Voilà, quand tu ne sais plus que répondre tu tévades dans la télé. Cest bien, ma journée a été bien remplie, je suis éreintée et tu me fatigues avec tes contradictions. Un jour tu me jettes dans les bras dun jeune gaillard qui baise comme un dieu et après tu voudrais que je loublie. Bonne nuit, je me baigne et ensuite je me couche. Tu ne membrasses pas ? Je me rattrai dans trois jours.
Elle sort. Jai hâte de me réfugier dans le sommeil, je veux oublier René, Émilie sous René, Émilie sur René, les cuillères hurlantes, la levrette, le lotus, les acrobaties en tous genres et leurs appellations, le piston énorme dans le vagin dilaté, la main dAngèle sur ma verge, la détermination de ma femme à recommencer sa chasse aux sensations fortes et aux orgasmes à répétition et surtout lhumiliation de devenir une monnaie déchange dans le commerce des corps.
En pleine nuit une main remonte ma cuisse. Émilie soupire :
- Jean, mon chéri, voudrais-tu me mettre de la pommade. Ça me brûle. Attends jallume ma lampe.
Elle me tend un tube décapuchonné/
- Où ?
- Là, en bas, tu veux regarder ce quil y a
Son doigt désigne le bas ventre et plus précisément sa vulve.
- La lampe de chevet néclaire pas assez. Ah!, avec le plafonnier je vois mieux. Cest là ?
Jai touché une lèvre, elle fait un bond, retombe et réclame plus de douceur
-Alors que vois-tu ?
- Ton sexe ma chérie. Mais ce nest pas beau à voir, tout est rouge, enflammé. Tu as voulu du costaud, du gros, du long, du vigoureux, tu as été entendue et servie. Trop de plaisir crée la douleur. Ta malheureuse chatte malmenée par les frottements de ce gourdin est fripée et sanguinolente. Cest normal.
- Je ne te demande pas la morale, applique la pommade avec douceur, mon amour.
De nuit, en plein sommeil il est difficile de traiter avec une douceur infinie un sexe meurtri par les excès. Les nymphes caressées réagissent mal et me valent des ah et des oh qui ne ressemblent plus à ce que jai entendu quand le ramoneur de femme passait son écouvillon dans la cheminée étroite. Cest beaucoup moins envoûtant.
Je me rendormirai vite sauf si
- Jean, faut-il consulter mon gynécologue ?
- Hein, le gynéco ? Sil peut te soulager, pourquoi pas. Au pire tu le feras rire.
- Jean, tu veux vraiment coucher avec Angèle ?
- Cest toi qui décides.
- Jean, mon chéri, ne sois pas jaloux, tu restes lélu de mon cur
- On verra ça chez ton cardiologue peut-être, ton gynéco ne te croirait pas en constatant létat de tes lèvres.
- Quel test ?
- Devine. Un test de la vue peut-être pour sassurer que tu nas pas vu trop gros ou trop grand
- Jaloux ! Ben, cest toi qui as voulu. On aurait lair de quoi si on reculait maintenant quon a commencé le traitement ?
- Je crois que le diagnostique était erroné et que le traitement est trop radical pour ta chatte délicate Si chaque traitement nécessite une réparation, tu vas te ruiner en pommades.
- Tu ne seras jamais sérieux. Cest pour ça que je taime aussi fort. Dis, Jean chéri, la prochaine fois, on ne serait pas mieux ici, dans notre lit ? Il y a plus de place pour quatre Toi et Angèle dun côté, moi et René de lautre. On serait proches, on se verrait, on sexciterait les uns les autres, il y aurait de lémulation, on pourrait organiser des concours
- Des concours, rien que ça ! Tu as gagné ce soir celui de la zigounette la plus longue, celui de la plus grosse. Tu voudrais la médaille de lorgasme le plus rapide ou du plus grand nombre déjaculations? Tu pèserais léjaculat contenu dans les préservatifs? Tu chronomètrerais le limage, tu mesurerais lamplitude des pénétrations ! Je refuse de participer à ces amusements ridicules, car il est une chose quon ne peut pas mesurer ou comparer, ce sont les sentiments réels, comme lamour. Dis-moi tous les titres que tu souhaites emporter, ils sont à toi puisque tu es devenue « bête à concours ».
- Non, je veux les mériter pour de bon, sans favoritisme.
- Voilà une vaillante combattante, bravo. Mais les prix seront gagnés et attribués ailleurs, pas dans ce lit. Ce nest pas un champ de bataille ouvert à tout le monde.
- Pourquoi pas ? Au coude à coude personne ne pourrais tricher.
- Quel intérêt y aurait-il à tricher? Il faudrait des prix importants. Lesquels ? Une semaine avec le partenaire à forniquer librement ? Dix kilos de pommade réparatrice ? Propose tout ce que tu voudras. Une chose est sûre, moi vivant, ton Zorro ne te baisera pas dans mon lit.
- Cest « notre lit ».
- Cest le lit conjugal, pas nimporte quel plumard
- Excellente raison pour que ce soit dans ce lit que je menvoie en lair avec un homme fort.
- Si on dormait ?
- Alors cest oui. Je savais bien que tu finirais par accepter. Tu es un amour.
- Erreur ! Il y a sous ce toit un maître de maison. Il ne peut pas y en avoir deux. Je suis « le maître » en question. René peut te sauter sur toute la surface de la terre sil le veut, tu peux téclater avec lui où tu veux, sauf dans notre lit. Je ne le tolérerai jamais dans cette chambre et dans ce lit.
- Et si on faisait lamour quand tu nes pas là ?
- En cachette ? Arrangez-vous pour que je lignore, sinon ce serait un cas de divorce immédiat pour faute grave. Empoignez-vous nimporte où, pas ici.
- Je ne comprends plus rien. Que ce soit ici ou dans le salon, quelle différence ? Et pourquoi tout de suite le divorce si cela se passe sur ce matelas alors que cela semble sans conséquences si cest ailleurs.
- Pour moi cette couche est sacrée. Ensuite ne conclus pas trop vite quailleurs ce sera toujours sans conséquences. Tu sais que nous vivons sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. Tu sais ce que tu possédais lorsque nous nous sommes mariés.
- Rien. Ce nest pas élégant den parler pour me dire que toi, tu as hérité de tes parents de la maison et de tous leurs vieux meubles.
- Dont ce lit. Ajoute à mes biens propres mon entreprise qui prospère.
- Tes parents auraient dû te transmettre un zizi comme celui de René, au lieu de ce lit.
- Daccord, mais souviens-toi que tu as beaucoup joué avec ce zizi. Même si nous avons changé la literie, ce lit fait partie de mes biens propres. Conclusion, moi, ton mari jusquau jour dun éventuel divorce, jinterdis lusage de cette couche à tout autre homme, fût-il théute sexuel et fût-il armé dun super zizi.
- Alors il ne fallait pas tenter le diable. Alors on ira au salon ?
- Sur le canapé, sur le tapis, sur lune des tables, sur les chaises ou les fauteuils, accrochés au lustre ou contre un mur, faites comme vous voudrez. Pour être complet je précise que je vous accorde deux mois à partir de ce soir pour obtenir une guérison complète . Bonne nuit.
- Comment saurons-nous si la guérison est complète ?
- Votrecomportement aura changé. Lui ne paraîtra plus et toi tu te conduiras au lit comme doit le faire une épouse. Tu veux un dessin ?
- Ouf ! Ta colère est passée. Si javais su
-Bonne nuit. Demain je travaille. Je rentrerai dîner à treize heures. Dors, tu as besoin de repos. La soirée a été rude.
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